Lors de la 4e édition de l'Université de l'autoconsommation photovoltaïque, les 21 et 22 septembre derniers, Yannick Perez, enseignant chercheur à CentraleSupélec (Université Paris-Saclay), a dévoilé les résultats de l'étude financée par Enerplan : "Villes solaires et mobilité électrique individuelle, étude de cas sur Paris, Lyon et Marseille" qu'il a menée aux côtés d'Adewale Arowolo.
Le modèle
Le modèle
Principaux résultats
Le modèle montre que si en 2030 : 70% des toits des villes (hors surfaces de parkings) sont équipés de PV, 50% des voitures individuelles sont des VE, et que les VE utilisent 26 kWh de leur capacité couplée au PV cela induit pour Marseille :
• Une économie de 1,2 million de tonnes d'émissions d'équivalent CO2 (56 %) par an.
• Une production de 11,2 TWh des 13,9 TWh demandés annuellement à Marseille (80 % de couverture des besoins).
• Un investissement avec une période de retour de 2,2 ans, un LCOE de 0,029 €/kWh et une VAN de 15,4 milliards d'euros sans tarif de rachat.
Pour Lyon :
• Une économie de 878 400 tonnes d'émissions d'équivalent CO2 (50 %) par an.
• Une production de 4,6 TWh sur les 8,6 TWh demandés annuellement à Lyon (53 %).
• Un investissement avec une période de retour de 2,2 ans, un LCOE de 0,029 €/kWh et une VAN de 6.3 milliards d’euros sans tarif de rachat.
Pour Paris :
• Une économie de 2,8 millions de tonnes d'émissions d'équivalent CO2 (48 %) par an.
• Une production de 14,9 TWh sur les 31,1 TWh de la demande annuelle à Paris (39 % de couverture des besoins).
• Un investissement avec une période de retour de 2,3 ans, un LCOE de 0,030 €/kWh et une VAN de 20 milliards d'euros sans tarif de rachat.
En téléchargement, vous trouverez la synthèse et ici l’ensemble des éléments de l'étude.