D’une façon ou d’une autre, l’énergie solaire a toujours été présente sur Terre, mais c’est au XIXème siècle que la possibilité d’utiliser l’énergie du soleil pour répondre aux besoins énergétiques de la société humaine commence à germer.
Bien qu’ayant disposé d’une nette avance, le secteur thermique connaît une croissance moins rapide que celle du secteur photovoltaïque en France et dans le monde. Actuellement, la consommation moyenne des logements français avoisine 240 kWh/m²/an (Etude de l’ADEME sur le Diagnostic de performance énergétique), incluant chauffage, climatisation, eau chaude et ventilation. Pour les constructions neuves, la règlementation (RT 2012) impose que tout nouveau logement consomme moins de 50 kWh/m²/an, seuil intermédiaire à l’ambitieux objectif du bâtiment à énergie positive (qui génère plus d’énergie qu’il n’en consomme). Dans le cadre du plan de rénovation énergétique de 2014, l’objectif est de ramener la consommation des logements les plus énergivores à 150 kWh/m²/an.
Concrètement, les installations solaires thermiques pourraient satisfaire jusqu’à 70% des besoins en eau chaude sanitaire et 50% des besoins en chauffage d’un foyer, dans une zone disposant d’un bon rayonnement solaire (source). Les rendements de ces installations sont de l’ordre de 30 à 40%, soit une productivité annuelle moyenne de 300 à 600 kWh/m² de capteurs thermiques.
L’industrie du photovoltaïque se tourne aujourd’hui vers le développement de techniques qui utiliseront à terme beaucoup moins de matière ou des matériaux moins onéreux. Le solaire à concentration, le dépôt sur ruban, les panneaux à couche fine et les matériaux organiques constituent les principaux axes de recherche et d’innovation future.
Enfin, la recherche sur le stockage d’électricité sera également très importante. Ce thème transversal de l’énergie concerne particulièrement le photovoltaïque puisque le caractère compétitif de cette technologie dépendra beaucoup de sa capacité à adapter sa production pour répondre aux besoins ponctuels des individus.
En France. La puissance du parc photovoltaïque français a décuplé entre fin 2009 et fin 2011, puis a accusé un certain ralentissement dans le rythme de développement des capacités. Fin septembre, le parc photovoltaïque français a une capacité installée de 7.6 GW. Selon RTE, il a produit en 2016 8.3 TWh, soit 1.6% de la production électrique nationale de l’année.
L’électricité solaire pourrait représenter entre 20 et 25% de la production mondiale d’électricité d’ici 2050 selon l’Agence Internationale de l’Energie.
La programmation pluriannuelle de l’énergie publiée le 2 novembre 2016 a fixé un objectif pour 2018 de 10,2 GW et une fourchette pour 2023 où la capacité solaire devra être comprise entre 18,2 et 20,2 GW..