Après une longue séquence de recomposition politique, le Budget pour 2025, qui va rentrer en débat au Parlement, devra être à la hauteur des ambitions, des engagements et des enjeux pour la France en matière de transition écologique et énergétique.
Pour tous les acteurs des territoires (collectivités, associations, entreprises, population), il est inconcevable que ce budget intègre des coupes budgétaires sans précédent sur les postes Ecologie et Energie-climat, en contradiction complète avec les objectifs de la France énoncés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique, avec les engagements pris par l’Etat à l’échelle internationale et lors des COP régionales en cours, et avec les principaux rapports d’experts.
Le pays fait face à des contraintes budgétaires inédites mais ne peut raisonnablement ignorer les conséquences géopolitiques, économiques, sociales, environnementales et sanitaires d’une démobilisation sur la transition écologique, la souveraineté énergétique du pays et le pouvoir d’achat des Français.
Pour éviter l’abandon de milliers de projets dans les territoires en faveur des économies d’énergies et des énergies renouvelables, de la protection des ressources en eau et de la biodiversité, de la réduction et du recyclage des déchets, des solutions budgétaires existent ! D’abord, trouver de nouvelles recettes pour l’État en réformant une fiscalité écologique trop souvent injuste, en faisant davantage contribuer les acteurs et comportements les moins vertueux, plutôt que les plus modestes. Ensuite, optimiser les dépenses en privilégiant les financements verts efficaces en termes de coût/bénéfice.
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